 Le gouvernement espère obtenir des avancées à Bruxelles et notamment l'obligation de mentionner l'origine de la viande sur les plats préparés. (© Terre-net Média) |
« Nous allons mettre au point
un code qualité sur le minerai de viande » qui sera effectif à la rentrée prochaine, a expliqué le ministre, après un point d'étape avec les professionnels sur les mesures à prendre pour
améliorer la traçabilité à la suite de l'affaire du cheval qui a sérieusement terni l'image de l'industrie agroalimentaire. « Il y a des morceaux qui ne seront pas autorisés » dans la composition des minerais. « Ce code dira le muscle qu'il faut et interdira qu'il y ait du rajout de tendon ou de cartilage », a ajouté Guillaume Garot. Le scandale de la viande de cheval a mis en lumière le « minerai » de viande, composé de résidus de viande bas de gamme mêlés de collagène et de graisse, en vrac et congelé, et utilisé par les plats cuisinés, comme les lasagnes.
Les industriels ont également mis en place une charte anti-fraude comme ils s'y étaient engagés en février. Les entreprises, qui la signeront, s'engageront à améliorer les contrôles qualité afin de pouvoir détecter rapidement toute tentative de fraude ; par exemple quand le prix proposé par le fournisseur semble étrangement bas, explique le ministre. « Nous jugerons de l'effet de ces progrès tout simplement en maintenant le même niveau de contrôles » jusqu'à fin de l'année 2013 et peut-être jusqu'en 2014, a assuré de son côté le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon.
Depuis le début de ce scandale de fraude alimentaire en février, plus de 350 contrôles ont été effectués, selon lui. Par ailleurs, le gouvernement espère obtenir des avancées à Bruxelles : l'obligation de mentionner l'origine de la viande sur les plats préparés, la mise en place d'un réseau anti-fraude européen ou un encadrement renforcé des traders avec la distribution d'un agrément spécifique pour exercer le commerce de la viande. « Nous serons attentifs à maintenir le niveau de pression » auprès de la Commission européenne et vis-à-vis des autres Etats membres comme l'Angleterre, qui semble moins engagée sur ce sujet qu'elle ne l'était il y a quelques semaines, a ajouté Benoît Hamon. L'Union européenne doit saisir l'« opportunité » de montrer aux consommateurs européens qu'elle « peut être utile », a insisté Benoît Hamon qui regrette le modèle économique « de l'alimentation low cost » qui sévit en Europe.
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