Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Dans quelques années, Jean-Michel Yvard et Johnny Janvier vont pouvoir transmettre leur exploitation à Bastien Dutertre, un ancien stagiaire avec lequel ils ont noué un contrat de parrainage et qui va bientôt rejoindre le Gaec. Ainsi, il réalise une transmission progressive de leurs savoir-faire et de leur ferme et Bastien peut prendre le temps de réaliser sereinement son parcours à installation. Cet article fait partie d'une série de témoignages de cédants sur la transmission de leur ferme.
Cliquez sur les photos pour découvrir les autres témoignages.
L'exploitation : le Gaec de la Chapelle en Mayenne compte deux associés hors cadre familial, de 51 et 56 ans, et produit 600 000 l de lait sur 112 ha.
La stratégie d'installation :Bastien Dutertre, 27 ans, veut rejoindre le Gaec où il était en stage pendant son BTS Acse.
Après ses études cependant, ce fils d'ouvrier travaille quelque temps comme conseiller en élevage laitier chez Seenovia. Non issu du milieu agricole, il réalise un stage de parrainage de huit mois sur l'exploitation. Afin de toucher une indemnité supérieure à celle proposée par le Conseil régional, le principal frein du système de parrainage, il négocie une rupture conventionnelle avec son entreprise pour bénéficier du statut de demandeur d'emploi.
Sans l'appui technique et humain de mes "parrains", et sans leur réseau professionnel, je n'aurais pas pu m'installer, notamment à cause de la spéculation foncière.
Bastien et ses "parrains" sont en phase sur beaucoup de choses, « la passion du métier » surtout et le fait qu'il faut « prendre le temps pour réussir son installation ». « La communication, comme l'organisation et le bien-être au travail sont également essentiels. Nous veillons à dégager du temps pour les week-ends et les vacances. Nous parlons des projets de vie de chacun en associant nos conjointes respectives, qui participent à la prise de décisions pouvant avoir un impact au niveau personnel et pas seulement professionnel », explique le jeune éleveur.
Bastien a repris un tiers des parts sociales. Le foncier, « le gros point noir » selon le jeune homme qui s'est retrouvé « en concurrence avec un voisin qui souhaitait s'agrandir », a été acheté par des investisseurs, des agriculteurs qui lui louent ensuite ces terres pour limiter les investissements. Il a bénéficié d'une attribution de production de 150 000 l de lait et de 60 ha de terres. « Au départ, je voulais m'installer avec mon oncle et ma tante, mais cela n'a pas abouti. Je ne l'ai pas vécu comme un échec et j'ai réussi à rebondir, conclut Bastien. Mon installation en tant qu'agriculteur en Mayenne est un projet de vie. Ma femme a changé de département et de profession pour me suivre. »
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron