Ce plan prévoit la reprise de seulement 16 des 45 salariés du CTSCCV, organisme scientifique et technique d'intérêt public sous tutelle de l'Etat, créé en 1954, qui veille à la sécurité de produits alimentaires et travaille à améliorer leur qualité. L'Institut technique du porc est une émanation des professionnels du secteur tandis que la société Silliker est une entreprise privée. "Le combat continue.
Tous les recours possibles seront utilisés", a déclaré à l'AFP Claude Demeulemester, délégué CGT et secrétaire du comité d'entreprise, après le jugement, en dénonçant le "désengagement de l'Etat et le démantèlement d'un outil de recherche indépendant" au préjudice de la "protection des consommateurs". "C'est le premier centre technique liquidé de cette manière et c'est aussi la porte ouverte à la liquidation de tous les autres centres techniques", a-t-il estimé.
Ce centre était financé, jusqu'à début 2004, par une taxe parafiscale versée par les professionnels, qui assurait 42% de ses ressources. La suppression de cette taxe, en application d'une directive européenne, n'a pas été entièrement compensée, ce qui a entraîné un redressement judiciaire.
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