Le gouvernement français devrait prendre mercredi après-midi une décision sur cet avis de l'Afssa, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Agriculture. Jusqu'à présent, les volailles auparavant élevées en plein air (environ 17% du total des volailles françaises) sont confinées dans 58 des 96 départements métropolitains, dans le cadre du plan de lutte contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire. Suite à "l'apparition de foyers hautement pathogènes à virus H5N1 au Nigeria et de cygnes infectés en Grèce et en Italie, notamment", l'Afssa "considère que l'avifaune française est désormais soumise à un risque aggravé de contamination".
Pour tous les élevages de volailles, l'Afssa recommande "l'application de la claustration (terme scientifique pour le confinement, ndlr) lorsqu'il est possible de la mettre en oeuvre". C'est un changement de position pour l'Afssa qui estimait encore, dans son dernier avis paru le 25 janvier, que "l'application immédiate de mesures" de confinement des oiseaux domestiques, dont les volailles, demeurait "non justifiée". Pour les zones humides à risque et dans les départements (Landes, Vendée et Loire-Atlantique) à haute densité d'élevages d'anatidés (canards et oies) "la claustration totale des volailles" est recommandée.
Si dans ces trois départements, cela n'était pas possible "une vaccination préventive" pour les canards et oies est préconisée. Pour les élevages de basse-cour, l'Afssa recommande notamment "l'application des mêmes mesures de biosécurité et de confinement que pour les élevages de volailles". Enfin, pour les espèces d'oiseaux rares détenues par les parcs ornithologiques et zoologiques, l'Afssa demande une "vaccination préventive en s'assurant que les oiseaux sont en outre maintenus dans des conditions telles que tout contact direct avec les volailles domestiques ou avec les oiseaux sauvages libres soit exclu".
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