Edito du Mel Agricole n°214 du 17 novembre 2004.
Bonjour à tous,
Hôtel des impôts « mis à sac », voiture de police endommagée « à coup de barre de fer », policier blessé... Puis « deux gendarmes enlevés par des légumiers » ! Jusqu'où ira la violence ?
Les responsables syndicaux, certes plus prudents depuis, ont commencé par parler du désarroi des producteurs. Mais la détresse, quelle qu'elle soit, et aussi réelle qu'elle soit, justifie-t-elle la violence ?
Beaucoup se souviennent de l'attaque du bureau d'un ministre ou de multiples autres actions avec dégradations diverses et variées. En 2001, les dégâts causés par des agriculteurs dans l'entreprise Vivindus de Fougères avaient même conduit 200 personnes au chômage technique !
C'est ainsi qu'une minorité donne de l'agriculture une bien piètre image. A quoi servent les portes ouvertes et les nombreuses initiatives de communication envers le grand public, pour les sensibiliser à la situation du monde agricole, si des actions déplorables viennent en ternir les effets ?
Bonne lecture à tous,
Pierre Boiteau, rédacteur en chef, Le Mel Agricole

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