On savait déjà que le taux de perte est fortement influencé par le poids de naissance du porcelet. Mais ce qu’on savait moins et qui vient d’être démontré par une étude c’est que « lorsque la taille de la portée augmente, le poids critique permettant au porcelet de survivre jusqu’à l’abattage diminue ». Explications.
L’augmentation de la prolificité des truies induit des tailles de portée plus importantes mais avec des poids de naissance plus hétérogènes. L’intérêt économique d’élever les petits porcelets de ces portées s’est donc posé. Pour éclairer cet aspect, une étude a été réalisée dans les stations expérimentales de Guernévez et de Crécom par les EDE-chambres d’agriculture de Bretagne et l’ITP. Cette étude a été complétée par des mesures de qualité de la viande (réalisées par L’Inra de St Gilles (35)).
Les résultats présentés lors de la journée régionale sur l’hyperprolificité montrent que : «Les porcelets les plus petits à la naissance présentent un taux de perte élevé mais, pour ceux qui survivent, les performances de croissance restent tout à fait correctes et la qualité de leur carcasse à l’abattoir assure une bonne plus-value».
Il a été mis en évidence que «le poids de survie du porcelets varie en fonction de la taille de la portée de naissance». C’est le poids critique : il est défini comme le poids de naissance du plus petit porcelet de la portée vendu à l’abattoir. Ainsi, dans les portées de plus de 17 animaux, le poids critique est, dans cette étude, de 640g alors que dans les portées de moins de 10 porcelets, il est supérieur à 1kg.
Performances à l’abattage
Cette étude montre des performances de croissance correctes quel que soit le poids à la naissance.
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