Le cadavre de l'animal, un loup mâle adulte dont la mort par balle remonte à plusieurs jours, a été pris en charge par les équipes de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) qui vont procéder à des analyses complémentaires pour en déterminer l'origine, a-t-on précisé à la préfecture. Une enquête des agents de l'ONCFS est en cours pour identifier l'auteur du coup de feu qui risque une amende pour l'abattage illégal d'un animal d'espèce protégée.
En septembre dernier, un loup avait été photographié par les services de l'ONCFS de Haute-Marne près de la commune de Nully-Trémilly, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Coole. Des pièges photographiques avaient été disposés dans le secteur après les nombreuses attaques dans des exploitations frontalières aux départements de la Haute-Marne et de l'Aube et des tirs de défense contre les prédateurs avaient été autorisés par les préfectures.
Les deux départements ont subi depuis fin mai 2013 plus d'une vingtaine d'attaques de troupeaux occasionnant la mort par égorgement ou par euthanasie à la suite de blessures graves d'une centaine d'ovins. Trois loups, dont un couple qui a donné naissance cet été à des louveteaux, ont été identifiés depuis avril 2011 dans le massif forestier des Vosges, distant d'une centaine de kilomètres du lieu des attaques en Champagne.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?