Paris, 8 oct 2014 (AFP) - Des élevages à l'abattoir jusqu'aux rayons boucherie, la filière des viandes ouvre grand ses portes du 25 au 31 octobre pour convaincre le public d'embrasser des métiers qui proposeront 20.000 emplois d'ici à 2018.
Plus de 2.000 professionnels se sont inscrits pour participer à ce rendez-vous qui promet de dévoiler les secrets d'un secteur désireux de prouver sa transparence et son exemplarité, notamment en termes sanitaires et de traçabilité.
Les Rencontres "Made in Viandes", organisées par Interbev, l'interprofession du bétail et des viandes, proposent, non sans audace, d'ouvrir les portes des marchés aux bestiaux mais aussi des ateliers de découpe et des abattoirs - les chaînes seront cependant à l'arrêt pour accueillir le public, précise l'organisme.
Les curieux pourront visiter et s'entretenir avec les professionnels de l'un des 500 élevages (bovins, ovins, caprins et équins) inscrits, 120 centres de transformation de viande, plus de 70 marchés et assister aux ventes au cadran, enchères spécialisées. En fin de parcours, près d'un millier de boucheries et rayons spécialisés participent aussi aux Rencontres.
A Paris, Angers, Nancy et Saint-Etienne des animations et dégustations auront lieu. Les détails sont disponibles sur le site la-Viande.fr avec une carte interactive signalant les sites ouverts aux visites et leurs horaires.
Pour l'Interbev, l'objectif est avoué : attirer les jeunes vers une filière encore jugée peu attrayante alors qu'elle est le premier employeur du secteur agricole avec près de 500.000 emplois directs et 28 % des salariés de l'agroalimentaire. « En 2018, ce sont plus de 20.000 emplois qui seront à pourvoir » dont 8.500 dans l'élevage, insiste Interbev qui fait valoir la « large palette de 24 métiers différents » que recouvre la filière, nécessitant chacun des qualifications et des compétences particulières.
Le syndicat des seules entreprises des viandes, le Sniv, annonce 5.000 postes à pourvoir d'ici 2022 en Bretagne, Pays de la Loire, Nord Pas-de-Calais, Midi-Pyrénées et Paca en raison des départs en retraite et mise sur le développement de l'apprentissage et de la formation professionnelle. La France est le premier producteur européen de viande bovine et le 4e pour les ovins (près de 6 millions de brebis).
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