« Suite à la recrudescence d'attaques (...) concentrées sur quelques communes et pour lesquelles la responsabilité du loup n'a pas été écartée (...) le préfet vient de donner une suite favorable aux demandes de tirs de défense déposées par les éleveurs », annonce la préfecture dans un communiqué.
Selon Gilles Robert, vice-président des Jeunes agriculteurs et président du syndicat ovin en Ardèche, les deux dernières semaines ont été particulièrement meurtrières : « En 15 jours, on a eu sept attaques, une tous les deux jours. On est allés voir les services de l'État en leur disant "si vous ne faites pas quelque-chose, on le fera !" »
S'il reconnaît une avancée, il juge la mesure insuffisante car elle ne concerne que les dix éleveurs ayant déjà subi une attaque. Il la juge, d'autre part, inapplicable car, assure-t-il, « on ne tue pas un loup comme un sanglier, ce n'est pas un agriculteur tout seul qui va tuer un loup ». Les éleveurs appellent à autoriser l'abattage de loups par des chasseurs. Les jeunes agriculteurs espèrent l'obtenir après une réunion avec la Direction départementale des territoires (Ddt) mercredi.
Début septembre, le syndicat ovin avait déposé une carcasse de veau tué par un loup devant la préfecture à Privas pour réclamer des mesures fortes pour protéger les éleveurs. Dans le cadre du plan loup, le ministère de l'Ecologie a autorisé cette année l'abattage de 24 loups, un chiffre qui pourrait être porté à 36, afin de contenir la population du prédateur et les dégâts provoqués sur les troupeaux.
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