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Paris, 12 juin 2014 (AFP) - Les professionnels des viandes appellent la grande distribution à cesser la course aux prix bas qui les pénalise, s'appuyant sur un sondage montrant que le critère prix intervient pour le consommateur en troisième position après celui de la qualité.
L'étude fait même apparaitre que pour 61 % des sondés (69 % chez les moins de 35 ans), « un prix trop bas détériore l'image et la perception qu'ils ont de la viande ».
Pour les professionnels, qui rappellent que les deux tiers (74 %) des Français achètent désormais leur viande en grande distribution, « le prix érigé en valeur suprême de l'acte d'achat ne fait pas tout ». Surtout, insistent-ils, « la justification de la guerre des prix par la défense du pouvoir d'achat des Français trouve ses limites dans la destruction du tissu économique et des emplois dans les entreprises et les élevages ».
Selon l'observatoire de la formation des prix et des marges, rappellent-ils, le coût de production de la matière première d'une carcasse de vache a augmenté de 38 % entre 2010 et 2013 et de 26 % pour le porc : « cette augmentation doit impérativement être répercutée aux GMS », les grandes et moyennes surfaces.
Or, « l'organisation de promotions régulières correspond à une course aux parts de marchés entre les enseignes de distribution, mais reste sans influence sur la consommation de viande », qui n'augmente pas lors de ces opérations.
Pour sortir de cette spirale qui « débouche sur le moins-disant qualitatif et favorise l'importation de viandes étrangères », moins chères, le SNIV-SNCP réclame des accords interprofessionnels encadrant le régime des promotions et un « code de bonne conduite » qui ferait respecter à tous les opérateurs de bonnes pratiques commerciales.
Il suggère également d'améliorer l'information des consommateurs « sur le rapport qualité-prix et l'origine des viandes » et de modifier la dénomination des morceaux en rayons : plutôt que les vocables traditionnels de la boucherie, classer les viandes selon leur mode de cuisson par exemple, et leur tendreté.
Sondage réalisé du 17 au 22 avril selon la méthode des quotas, auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus.
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