Aucun bovin n'a été attaqué, ont indiqué à l'AFP les gendarmes, démentant des affirmations qui évoquaient une « attaque de loup sur des bovins ». « Il y a peut-être eu un effarouchement sur des bovins, mais il n'y a pas eu d'attaque, c'est confirmé », ont déclaré les gendarmes de la Meuse.
L'animal a pris pour cible deux élevages d'ovins, mercredi à Abainville et vendredi à Bonnet. Après chacune de ces attaques, un mouton a été retrouvé égorgé, ont précisé les gendarmes.
La présence du loup avait été signalée pour la première fois dans le département le 17 avril. Selon la compagnie de gendarmerie de Commercy, « des bovins ont pu être effrayés par le passage d'un animal » et « une trace pouvant être celle d'un loup a été retrouvée » samedi matin dans le secteur.
Dans un communiqué intitulé « Mort au loup ! », la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de la Meuse avait vivement protesté samedi, affirmant avoir été informée d'une « attaque de loup sur des bovins » à Bonnet. La FDSEA de la Meuse demande notamment dans son texte que le loup « ne soit plus protégé » et que la préfecture autorise « des tirs lors des battues ». « Les attaques se sont multipliées, dans les parcs (...) et les foyers de loups se sont multipliés à tel point que l'on ne sait même plus combien il y en a », affirme la FDSEA 55.
Lors de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'avenir de l'agriculture en avril, le Sénat a autorisé les éleveurs à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes. Cette disposition législative est contraire à la convention de Berne, signée par la France, qui classe le loup parmi les « espèces strictement protégées ».
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