La plainte, déposée début décembre, est cette fois accompagnée d'une constitution de partie civile, a précisé à l'AFP Me Adrien Ville. Le Parquet de Pau avait classé sans suite une première plainte déposée par les engraisseurs en avril 2012 contre la coopérative, dont le siège est à Lescar (Pyrénées-Atlantiques). Les quatre plaignants étaient déjà à l'origine de la première plainte, avec un cinquième engraisseur qui a renoncé à se joindre à cette nouvelle action, a indiqué Me Ville.
Les quatre gaveurs, installés dans les Landes et le Gers, accusent la coopérative agricole, à laquelle ils étaient liés par contrat, de leur avoir fourni à partir de 2001 des palmipèdes malades, d'avoir soumis les animaux à des traitements antibiotiques et d'avoir ensuite réintégré les foies dans le circuit de commercialisation, notamment sous l'appellation Indication géographique protégée (IGP).
Au moment où le classement de la première plainte avait été rendu public en mai, Euralis avait indiqué que « dans le cas où un canard reçoit un traitement antibiotique, il perd son appellation IGP Sud-Ouest » et que « l'administration d'antibiotique reste exceptionnelle ».
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