« La Pac 2015 indigente n'a pas fini de décevoir ceux chez qui les annonces du dernier Sommet de l’Elevage avaient fait naître de l'espoir.
La faiblesse des sommes des enveloppes a conduit le ministère, orienté par la pression du syndicalisme majoritaire lui-même divisé, à mettre en place des conditions d'attribution absurdes (plancher, plafond, dégressivité) qui soit excluront des producteurs, soit dilueront les enveloppes, et ne permettront pas aux bénéficiaires d'en retirer un soutien effectif.
La transparence des Gaec est censée s'appliquer, mais on ne sait toujours pas à qui... la certitude étant la création d'une injustice inacceptable pour les agriculteurs exploitant sous d'autres formes juridiques ou employant de la main-d’œuvre salariée.
Des obligations de contractualisation dissuasives
La CR s'est positionnée pour un découplage total des aides à l'élevage afin qu'elles profitent directement à l'agriculteur. Mais le puissant lobbying de Coop de France, structure déconnectée de ses adhérents dont elle a fait des objets de profit, a fait des producteurs de simples apporteurs de matière première contractuellement enchaînés, dont les prix seront fixés en fonction du bon vouloir des industries. Les aides couplées deviennent en fait un soutien direct à l'agroalimentaire.
L'agriculteur a disparu de la Pac
Cette Pac d'obligations nouvelles en matière de verdissement, de convergence des aides, d'aides au maintien mais surtout pas au développement des productions, a supprimé l'agriculteur de son paysage. Ce sont les filières qui l'occupent, alors qu'il est évident qu'elles dépendent bien avant tout des producteurs. L'avenir est sombre mais la CR continuera à se battre pour préserver au maximum la liberté des agriculteurs d'entreprendre et de choisir leurs productions, de manière économiquement et écologiquement raisonnable… et donc durable ! »
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