L'interprofession du bétail et de la viande (Interbev), qui a annoncé son intention de demander réparation dans cette affaire, appelle la Commission européenne à « prendre ses responsabilités et revoir sans délai sa copie ». Bruxelles se montre réservé sur l'étiquetage du pays d'origine des viandes dans les plats préparés, alors que Paris plaide en ce sens.
De son côté, le syndicat national des industriels de la viande (Sniv-Sncp) estime que « cette nouvelle affaire milite pour une plus forte mobilisation encore de l'Etat français en faveur d'un étiquetage clair de l'origine des viandes fraîches, alors que la Commission européenne vient de publier un nouveau règlement qui remet en cause la notion même de pays d'origine au profit d'un pays d'élevage à géométrie variable (...) ».
Après le scandale l'hiver dernier de la viande de cheval vendu pour du bœuf, environ 200 chevaux, dont 60 ayant été utilisés par le géant pharmaceutique Sanofi, sont concernés par cette nouvelle fraude à la viande de cheval. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a assuré mardi que l'enquête sera terminée « dans deux, trois jours ».
L'organisation Interveb « se portera partie civile et demandera réparation pour cette nouvelle tromperie du consommateur » dès que les conclusions de l'enquête sur cette affaire seront rendues de manière définitive, indique Dominique Langlois, président d'Interbev dans un communiqué. Selon lui, « une telle fraude mérite des sanctions exemplaires de la part des autorités compétentes ». La réglementation actuelle doit inciter « à plus de contrôles » et imposer « une information claire sur les produits pour l'ensemble des viandes, y compris comme ingrédients dans les plats cuisinés ».
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