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La levure séléniée Selemax (de Biorigin), nouveauté de la gamme ruminant d’Altilis Nutrition Animale, est une source alimentaire de sélénium organique à haut niveau de sélénométhionine pour les ruminants, porcs et volailles.
La supplémentation en sélénium (Se) diminue les effets nocifs des radicaux libres, augmente la défense immunitaire et améliorerait la qualité des produits animaux. L’amélioration du statut en sélénium des bovins laitiers permettrait de réduire les taux cellulaires, les mammites cliniques et d’améliorer la santé générale du troupeau. Le sélénium aurait également une action bénéfique sur les fonctions reproductrices et diminuerait les problèmes de rétention placentaire.
Dans l’organisme de la vache laitière, le sélénium organique (sélénométhionine) est absorbé comme un acide aminé dans l’intestin, puis métabolisé dans le foie pour former le complexe glutahion-peroxidase qui a une action anti-oxydante.
Meilleure biodisponibilité
Selemax 2000 est une levure séléniée, produite à partir d’une souche de Saccharomyces cerevisiae, enregistrée comme additif nutritionnel depuis mai 2013 en Europe dont l’efficacité et la sureté ont été reconnues par l’Efsa. « Selemax est une source de sélénium organique hautement disponible comparativement aux sélénium d’origine minérale, assure Altilis Nutrition Animale. Les essais montrent que les vaches nourries au Selemax présentaient des niveaux de Se dans le lait six fois plus élevés que celles nourries en sélénite minéral dont l’absorption par l’organisme est moins élevée. »
Selemax est une fine poudre contenant une levure sèche inactive à haut niveau de sélénium organique. Quelles que soient les espèces, il est recommandé de ne pas dépasser 100 gr de Selemax 2000 par tonne d’aliment, soit un apport maximal de 0,5 ppm de Se total dont 0,2 ppm de Se organique. Selon sa forme, l’excès de sélénium peut devenir plus ou moins toxique pour les organismes vivants.
Autour du vêlage
Selon une étude québécoise, l’apport en sélénium, peu importe la source (organique ou minérale), augmente la production laitière, les protéines et l’urée du lait. Mais l’effet sur les mammites d’une source de sélénium plutôt qu’une autre n’a pas été clairement mis en évidence. Cette étude conseille « qu’un minimum de 50 % de sélénium organique devrait être servi durant la période entourant le vêlage dans le mélange de minéraux. Cette forme de sélénium s’accumule dans les tissus de l’animal (sang, lait et muscles) et peut être réutilisée par l’animal plus rapidement lors d’une mammite ou toutes autres infections. La dose recommandée de 0,3 mg/kg de matière sèche de ration est adéquate pour assurer le bon fonctionnement du système immunitaire au cours d’une infection. »
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