https://www.dailymotion.com/video/x91qo6a
« Depuis l'arrivée de la prise en compte du phosphore dans les plans d'épandage, la demande des éleveurs bretons pour composter ou déshydrater les effluents d'élevage, s'est accrue », explique Christophe Lemée, co-gérant de l'entreprise du même nom qui a investi dans la plate-forme de compostage Kératil à Plumieux (22).
Les effluents et co-produits d’élevage (lisiers, fientes, coquilles d’œufs,…) sont valorisés sous forme de compost à 70 % de matière sèche, puis livrés à leurs clients, fabricants d’engrais organiques, céréaliers... Le potentiel de production de la plate-forme est de 7.000 tonnes par an. Le compost est fabriqué en une vingtaine de jours, dans un bâtiment long de 70 mètres.
Sur deux périodes de 4 heures par 24 heures, un rotor remue le compost qui sera ensuite stocké à plat pendant une quinzaine de jours durant lesquels la température interne monte à 55°C. Le compost est ensuite mis en tas pour un mois. Des contrôles bactériologiques sont régulièrement réalisés tout au long du process de compostage.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou