RENNES, 05 nov 2013 (AFP) - Le mouvement des « Bonnets rouges », à l'origine de la manifestation de Quimper samedi, a menacé mardi soir de préparer « de nouvelles actions » si l'écotaxe n'est pas « officiellement supprimée » pour la Bretagne avant mercredi midi.
« Nous demandons pour demain midi une annonce officielle de la suppression de l'écotaxe pour la Bretagne », a annoncé à l'issue d'une réunion à la préfecture de Bretagne à Rennes, Christian Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère) et un des responsables du collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne", prévenant que, si le gouvernement ne répond pas favorablement à cet ultimatum, « il y aura sans doute de nouvelles actions ». « Ça reste à préparer et nous verrons demain (mercredi) selon l 'annonce qui sera faite ou non par le gouvernement », a ajouté Christian Troadec, dont le collectif est à l'initiative de la manifestation qui a réuni samedi à Quimper entre 15.000 et 30.000 personnes.
« La proposition que le préfet nous a faite, c'est le fameux "Pacte d'avenir" », a expliqué Thierry Merret, patron de la FDSEA du Finistère et membre du collectif organisateur de la manifestation, mais, « pour nous, s'il n'y a pas la suppression de l'écotaxe pour la Bretagne, il est hors de question que nous participions à quelque réunion que ce soit ». Le collectif réclame aussi, a ajouté Christian Troadec, « que soit mis fin aux distorsions de concurrence en Europe », soit la fin d'un dumping social qui « ruine des pans entiers de notre économie ».
Arrivés mardi soir avec leurs bonnets rouges à la main, les initiateurs du mouvement contre l'écotaxe ont participé à une première réunion en préfecture avant toute une série d'autres rencontres prévues à partir de mercredi pour mettre en place le « Pacte d'avenir pour la Bretagne » lancé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
« L'objet de la réunion est de préciser aujourd'hui dans quelles conditions nous allons élaborer le "Pacte pour l'avenir de la Bretagne"», avait expliqué avant la réunion de mardi le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda, rappelant que ce pacte, auquel doivent contribuer les « acteurs politiques, économiques et sociaux », « doit permettre à la Bretagne de relever les difficultés qu'elle rencontre actuellement, de trouver un nouveau souffle ». Avant d'entrer en réunion, Christian Troadec avait souligné que le collectif revendiquait également une « expérimentation de la régionalisation » et le maintien des aides européennes (restitutions) à l'exportation de poulets « pendant au moins cinq ans ».
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?