Une cinquantaine de personnes, quelques poneys, une chèvre et de la volaille, des vans de transports d'animaux et des voitures interdisaient lundi après-midi l'accès au centre de déchets ultimes ouvert mardi, a constaté l'AFP. Vendredi, ils étaient une vingtaine, selon la police. Le blocage avait commencé la veille.
Le juge des référés doit dire mercredi si GDE avait le droit d'ouvrir le centre avant que ne soient effectués les prélèvements nécessaires à des expertises ordonnées en août par la justice. Il a examiné lundi la procédure qui vise GDE et le préfet de l'Orne.
« Nous resterons au moins jusqu'à mercredi. Nous redoutons une pollution de ces terres de réputation mondiale pour l'élevage équin. C'est ici que sont nés des chevaux vendus plus d'un million d'euros aux enchères de yearlings à Deauville. Vous avez ici pas seulement des haras mais aussi des maréchaux-ferrants, des ostéo ou des dentistes pour chevaux qui craignent pour leur emploi », a dit une manifestante Emilie, 29 ans, une opposante qui travaille dans l'alimentation animale. Deux vice-présidents EELV de la Région étaient présents.
A terme, près de 2,34 millions de tonnes de déchets doivent être stockés dans le centre. L'avocat de GDE, Me Jean-Luc Mauduit, a rappelé que la société avait l'autorisation administrative d'ouverture. Après avoir suivi l'audience, la sénatrice UDI Nathalie Goulet a accusé la direction régionale de l'environnement de « collusion » avec GDE.
Samedi sur France 3, le président du conseil général de l'Orne, Alain Lambert, ex ministre UMP délégué au Budget, a souhaité que cette mobilisation « de nature à affecter l'image » de la région prenne fin, à quelques mois des Jeux équestres mondiaux à l'été 2014.
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