Vendredi 18 octobre, après quatre années de négociations, l'Union européenne et le Canada ont scellé un nouvel accord de libre-échange visant à ouvrir leurs marchés et prétendant dynamiser les échanges commerciaux dès 2015. Cette annonce présentée naïvement comme une avancée pour ces deux zones en peine de croissance, laisse surtout présager un futur autre accord, celui entre l'UE et les Usa qui pénalisera encore plus les agriculteurs.
Une réalité à dévoiler
A l’instar de l’accord UE-Maroc, celui entre l’UE et le Canada a pour unique but d'abaisser les prix des produits payés tant aux agriculteurs canadiens qu'européens.
La CR s’oppose formellement à ce type d'accord qui condamne l'agriculture à un modèle de libre-échange outrancier dans lequel les outils de régulation ne constituent qu’un leurre ! Le modèle canadien de régulation a pourtant largement montré son efficacité depuis de nombreuses années, tant pour le prix bas à la consommation que pour le paiement juste aux producteurs et cela sans aide publique !
Une déferlante d'accords à stopper
La France est le pays européen qui va certainement payer le plus lourd tribut de cet accord pour lequel on se demande si ses responsables politiques ont même donné un avis. Après les effets d'annonce de la réforme de la Pac affirmant une volonté de sauver l'élevage et les éleveurs français, voici donc la réalité : ils sont encore une fois sacrifiés au nom du dogme du libre-échange !
Pire, cet accord présenté comme une grande avancée fragilise en fait la sécurité alimentaire des consommateurs mis face à des produits venus de loin et n'ayant pas subi les normes de production européennes. La CR déplore qu'une fois de plus, les impacts social, économique, sanitaire et environnemental aient été totalement occultés ! »
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026