« Des agriculteurs qui s'impliquent dans la promotion de leurs produits, ça change un peu du système actuel », selon Steph 72. (©Terre-net Média)
Franck 59 : « Les producteurs adhérents (FaireFrance devrait leur verser 0,10 €/l, Ndlr) sont-ils les éleveurs qui ont produit le lait ou les gars qui ont mis des billes dans l’affaire ? »
Débutant : « Un produit comme celui-ci est une bonne chose et apporte un minimum de garanties sur la provenance du lait et sur sa traçabilité. Franck, que penses-tu de la façon dont nous sommes payés ? Ne crois-tu pas, sans le vouloir, participer à l’investissement de ta laiterie ? Au moins, dans le projet FaireFrance, la transparence existe et les producteurs adhérents savent justement où va passer le "fric". Car désolé, nos coops et les industriels privés nous sollicitent tous les jours soit pour se restructurer, soit tout simplement pour engranger du "fric" ! Bon courage à ces éleveurs : ils ont l’audace de sortir du rang et de prendre leur destin en main ! »
Steph 72 : « Avec des adhérents dans toute la France, c’est évident que ce n’est pas du lait des éleveurs. C’est une coopérative de commercialisation. »
« Un intermédiaire de plus dans la filière »
Padel50 : « Acheter du lait produit par on ne sait qui, sous-traiter sa transformation par une laiterie, puis le vendre aux Gms, ça ressemble tout de même à un intermédiaire de plus dans la filière. Sous couvert de défendre le prix du lait, ce ne sont en réalité que des investisseurs, même s’ils sont producteurs laitiers. Ils prennent 0,10 € de dividendes par litre de lait vendu. Pas sûr que le consommateur adhère ! »
Steph 72 : « En Belgique, peut-être, ça marche… Mais en France, cette démarche est nouvelle. Les éleveurs laitiers ont tellement l’habitude de livrer et que ce soit l’industriel qui se charge de la vente et qui fixe le prix. Les agriculteurs s'impliquent dans la promotion de leurs produits, ça change un peu du système actuel. »
3FR : « Cela s’apparente à un habile coup de marketing en exploitant à fond le mot "équitable", tout cela au profit d’une équipe de petits malins. »
Steph 72 : « Tu ne crois pas qu'actuellement, les industriels profitent de nous ! Le lait transformé en France : une partie vient de pays qui ne suivent pas la charte des bonnes pratiques, ne respectent pas les mêmes règles de traçabilité que nous et produisent du lait dont on ne connait pas la qualité sanitaire (cellules, etc.). »
Padel50 : « Sauf que s’il faut le vendre 30 cts de plus pour redonner 10 cts de plus au producteur, les industriels se font une encore meilleure marge. Quant à la traçabilité, tu la vois où ? C’est du lait acheté sur le marché. »
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026