Le groupe indique, dans un communiqué, avoir été « soutenu », depuis son placement en redressement judiciaire, par son « premier client et partenaire », le groupe Almunajem, qui « entend maintenir - et si possible développer - ses volumes de commandes, d'achat de volailles et de produits transformés à base de volailles ». « Le groupe Almunajem a ainsi réaffirmé sa confiance dans la haute qualité des produits Doux », se félicite le groupe.
Le groupe saoudien « étudie actuellement les conditions d'une prise de participation éventuelle portant sur 25 % du capital du groupe Doux », assure le communiqué du volailler, précisant que les négociations devraient aboutir rapidement.
Doux a présenté jeudi lors d'un comité central d'entreprise (CCE) le projet de plan de continuation qu'il compte soumettre au tribunal de commerce de Quimper. En mai, celui-ci a prolongé de six mois la période d'observation du volailler et fixé un point d'étape au 24 septembre. Quelques jours plus tôt, Doux avait annoncé la signature d'un accord de principe avec l'homme d'affaires Didier Calmels en vue d'une entrée de sa holding Développement et Partenariat à son capital.
Le volailler s'est recentré sur l'export et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé à l'automne 2012 de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois. Le groupe produit 1 million de volailles par jour et a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 650 millions d'euros. Il dispose de cinq sites de production en France, trois couvoirs et deux usines d'aliments et compte désormais quelque 2.400 collaborateurs.
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