Les salariés du site (environ 80 personnes selon les syndicats), se relaient depuis minuit devant l'usine où ils ont allumé un feu de palettes, empêchant toutes les entrées et sorties de camions. Les grévistes, qui assurent ne pas se faire d'illusion sur la fermeture prochaine de leur usine, ont entamé cette action pour tenter d'obtenir de bonnes primes de licenciement.
« Ça va fermer mais ils ne nous prévoient pas de prime de licenciement, rien du tout, ça veut dire le minimum, donc on est pas d'accord », a déclaré Yvon Aoustin délégué FO du site.
Ce mouvement intervient au lendemain d'un nouveau report au 9 octobre par le tribunal de commerce de Rennes de la date limite pour déposer d'éventuels dossiers de continuation ou de reprise du groupe Gad SAS (1.600 salariés) placé en redressement judiciaire depuis février.
Dans son plan de continuation, Gad prévoit la fermeture des sites de Lampaul-Guimiliau et de Saint-Nazaire. L'activité abattage/découpe de Lampaul-Guimiliau serait ainsi recentrée sur le second abattoir du groupe à Josselin (Morbihan, plus de 600 salariés) où 343 emplois pourraient être créés. Ce plan prévoit aussi la fermeture du siège du groupe (54 salariés) près de Morlaix.
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