Environ 300 personnes, accompagnées de deux veaux, sont entrées jeudi matin dans le hall du siège social, situé près de Lille, et ont déployé une grande bâche « Non aux 1.000 vaches », a constaté un photographe de l'AFP. Une dizaine de gendarmes étaient présents mais sont restés à l'écart.
Les militants, accompagnés de représentants de l'association Novissen, des opposants locaux aux projets, sont restés sur place une grande partie de la journée. Ils ne sont partis que vers 17h après qu'une délégation de cinq personnes a été reçue en préfecture de Lille. « On vient de quitter les lieux, conformément à nos engagements, on avait dit "Si on est reçu, on part" », a déclaré à l'AFP le porte-parole national de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel.
« On a demandé à la secrétaire générale de préfecture de faire remonter (au ministre de l'Agriculture) Stéphane Le Foll des exigences très simples », a-t-il ajouté. « Nous demandons à Stéphane Le Foll de se positionner : est-il pour ou contre ce projet ? On attend une réponse dans la soirée (de jeudi). Si on n'a pas de réponse, on se réserve la possibilité d'intervenir très rapidement ».
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
La prochaine génération de tracteurs New Holland T5S débarque au Sommet de l'élevage
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »