« Le gouvernement va accepter l'amendement Fauconnier » qui prévoit de rendre obligatoire « l'étiquetage de l'origine de la viande dans les plats préparés », a déclaré le ministre de la Consommation lors d'une interview sur RMC. Cette déclaration intervient quelques heures avant l'examen au Sénat du projet de loi Consommation du ministre, déjà adopté par l'Assemblée nationale.
Par ailleurs, mardi matin huit cadres de l'entreprise Spanghero, soupçonnés d'être impliqués dans le scandale de la viande de cheval de février, ont été interpellés. « Nous voulons envoyer un signal fort », a déclaré Benoît Hamon, estimant que l'une des « leçons » à tirer de l'affaire Spanghero, c'est qu'il est « nécessaire d'améliorer l'information aux consommateurs ».
Selon le ministre, ces derniers doivent disposer de la « même info » lorsqu'ils achètent un plat préparé, que celle dont ils disposent quand ils achètent de la viande fraîche.
Benoît Hamon a renouvelé son appel à l'Union européenne pour qu'elle inscrive ce principe de traçabilité des viandes, y compris dans les plats transformés. « L'information restera partielle tant que l'Union européenne n'aura pas inscrit ce principe au niveau européen », a estimé le ministre. « Il est temps de faire bouger les lignes. (...) Et nous allons prendre l'initiative » en inscrivant cette obligation de mentionner l'origine de la viande dans tous les plats dans la loi française, a-t-il conclu.
Une délégation parlementaire française a indiqué vendredi que le Commissaire européen à la Santé, Tonio Borg, présentera au mois d'octobre un projet de règlement sur l'origine des viandes fraîches, qui entrera en vigueur d'ici fin 2013.
Benoit Hamon avait alors ajouté qu'un rapport européen « sur l'opportunité d'étendre l'inscription de la mention d'origine aux plats préparés sera publié en octobre » soit deux mois plus tôt que prévu.
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