Moins d’animaux, moins de débouchés sur le marché intérieur et à l’exportation et des prix en recul : les éleveurs de bovins viande désespèrent.
« Au regard de la meilleure rentabilité des grandes cultures, le risque est grand d’une poursuite du recul de la production viande bovine, autant en naissage (décapitalisation en vaches allaitantes) qu’en engraissement » souligne une nouvelle fois la Fédération nationale bovine ce 4 septembre dans un communiqué de presse.
A courte terme, « pour équilibrer des coûts de production qui demeureront structurellement élevés, il est indispensable d’obtenir une revalorisation du prix des bovins, en bovins maigres, comme en bovins finis ».
La section spécialisée de la Fnsea relance l’idée de mettre en œuvre un accord interprofessionnel sur la « contractualisation avec caisse de sécurisation ».
Une autre priorité de la Fnb est de « renforcer l’exportation vers les pays-tiers sur l’ensemble des segments (maigres, vif fini, carcasses et viande) afin d’augmenter les débouchés, dans un contexte où la demande ne peut que croître dans les pays tiers et alors que la consommation nationale s’érode. » Les pays ciblés sont la Turquie, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, le Kazakhstan et la Russie, et les pays asiatiques.
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