« Ce sont trois de nos abattoirs qui ont découvert (l'affaire). On avait des doutes sur certains documents parce que nos services de contrôles des animaux sont imparables », a expliqué à l'AFP André Eloi, directeur général de la FNEAP. Ces trois abattoirs sont situés à Alès (Gard), Pézenas (Hérault) et « dans le Nord », a précisé André Eloi sans plus de précision pour le dernier. Ils sont uniquement prestataires de service, a-t-il insisté, c'est-à-dire qu'ils abattent des animaux pour le compte de clients mais ils ne font pas de commerce de la viande. En revanche, comme ils sont le dernier maillon pour la traçabilité des animaux vivants, ils ont « des procédures de déchargement et de contrôle des animaux très scrupuleuses, en particulier sur les chevaux », a-t-il ajouté.
S'agissant de l'ampleur de ce trafic présumé, André Eloi assure ne disposer d'aucun élément. « Une enquête est en cours, laissons les policiers faire leur travail », a-t-il expliqué, laissant entendre que la découverte de ces irrégularités remontait à quelques mois.
Jeudi, la Coordination rurale et la Fédération nationale des éleveurs professionnels d'équidés (FNEPE) ont informé la presse de l'existence d'un trafic présumé de chevaux de selle visant à les écouler frauduleusement dans l'alimentation humaine. Selon ces sources, un « réseau mafieux belge » aurait acheté des chevaux de selle à des centres équestres ou à des particuliers, leur promettant une « retraite paisible ». Ils auraient ensuite falsifié leurs carnets de santé et tenté de les faire abattre pour les écouler dans l'alimentation humaine, alors que les deux tiers des chevaux de loisirs ont reçu un traitement médicamenteux qui les rendrait impropres à la consommation.
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