« Nous avons bien conscience que certains d'entre nous ne se sentent pas concernés par cette crise sans précédent, car pour ceux qui travaillent en vente directe, les conséquences ne sont pas les mêmes », écrit ce collectif de producteurs qui avait détruit début août plusieurs centaines de milliers d'œufs pour dénoncer la faiblesse des cours liée à la surproduction.
« Mais cette crise vous rattrapera tôt ou tard, personne ne peut se sentir protégé », même ceux qui travaillent en vente directe, assure dans une « lettre ouverte aux producteurs » ce collectif, jusque là resté sans nom et selon lequel la sortie de crise « demande l'adhésion de tous ».
Pour juguler la surproduction, « nous devons réduire nos cheptels », analyse le collectif qui propose la création d'une « caisse de péréquation » gérée par le Comité national pour la promotion de l'œuf (CNPO). Cette caisse aurait pour but de venir en aide aux éleveurs en cas de crise et devrait prendre en charge immédiatement les éleveurs qui feront l'effort de laisser leur exploitation « vide temporairement afin d'enrayer la surproduction nationale, grâce à un emprunt du CNPO auprès de l'Etat français ou européen ».
Le collectif soutient aussi « la définition d'un indice économique » qui ferait « suivre au prix de l'œuf les évolutions de son coût de production ».
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