Stéphane Le Foll, François Hollande et Gilles Merrien, directeur d'Aeb Méthafrance. (©Aeb Méthafrance) Ce vendredi 2 août dans l’après-midi, François Hollande a visité l’unité de méthanisation de la Cuma de Saint-Quentin à Marcillac Saint-Quentin en Dordogne (24).
Les ministres de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et de l’Ecologie, Philippe Martin accompagnaient le chef de l’État dans ce déplacement où il a par ailleurs annoncé un "plan de rattrapage pour les petites retraites agricoles". Il a également souhaité davantage de création d'emplois dans l'agriculture et a confirmé la prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810.
L’unité de méthanisation de la Cuma de Saint-Quentin, réalisée par l’entreprise bretonne Aeb Méthafrance, est en fonctionnement depuis 2011. « Nous avions la volonté de réduire au maximum les nuisances engendrées par notre activité. La méthanisation est donc apparue comme la meilleure option : les effluents sont désodorisés, le digestat diminue notre dépendance à l’azote minérale et la chaleur produite est utilisée pour chauffer les bâtiments d’élevage », explique Gilles Tremouille, président de la Cuma de Saint-Quentin.
AEB Méthafrance souhaite doubler le nombre d'unités
Aeb Méthafrance, qui a recemment rejoint Armorgreen (35), se dit aujourd’hui "leader de la méthanisation agricole" avec ¼ des installations actuellement en exploitation en France.
« Par son expérience et le savoir-faire qu'elle développe avec des partenaires industriels de plusieurs régions, Aeb Méthafrance contribue à l’émergence d’une véritable filière française dans le domaine de la méthanisation, explique Gilles Merrien, directeur de l'entreprise bretonne du Pays Lamballais (22). Dans un marché de la méthanisation complexe avec de nombreuses contraintes, qui cherche encore à développer sa propre filière, Aeb Méthafrance répond à une attente forte. »
Créée en 2007, Aeb Méthafrance présente un parc en fonctionnement de plus de 20 unités de méthanisation. L’entreprise, qui installe actuellement en moyenne six unités par an, vise le double à deux ans, soit une installation par mois. Elle prévoit également de doubler son effectif qui compte dix collaborateurs à ce jour.
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