Soixante-dix magasins Intermarché, 40 Carrefour et 30 Leclerc vont référencer dans le Sud-Ouest une quinzaine de produits (saucisses, brochettes, steaks hachés et plats cuisinés) fabriqués par La Lauragaise, nouveau nom de la société au cœur du scandale de la viande de cheval.
« Lidl vient de nous laisser tomber. Aujourd'hui nous avons des réactions plus positives de la part de trois grandes enseignes, c'est encourageant. Cela va nous permettre de démarrer une deuxième chaîne de production, et de faire travailler 15 ou 18 salariés en plus », a dit Laurent Spanghero à l'AFP. « Nous sommes tous les jours un peu plus confiants », a-t-il dit.
Une petite quarantaine de salariés sont retournés au travail mercredi dans une entreprise qui faisait travailler 360 CDI, intérimaires et sous-traitants avant que Spanghero ne se retrouve désignée, mi-février, comme un acteur principal du scandale de la viande de cheval vendue pour du bœuf.
L'entreprise a vu s'éloigner un à un ses clients jusqu'à s'arrêter fin juin. Mise en liquidation judiciaire, elle a été reprise par Laurent Spanghero et deux partenaires. Ils se sont engagés à sauvegarder 90 emplois pendant au moins deux ans. Laurent Spanghero avait fondé l'entreprise avec son frère Claude en 1970, avant que la famille ne la cède en 2009 à la coopérative basque Lur Berri.
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