Même chose pour les animaux destinés à la boucherie, qui peuvent perdre du poids en période de grosses chaleurs, au lieu d'en prendre, selon la secrétaire générale de la FNPL.
Du coup, les éleveurs veillent au grain : animaux à l'ombre pour ceux qui sont dehors, brumisateurs et/ou ventilateurs pour ceux qui restent dans les bâtiments d'élevage, et des abreuvoirs qui coulent à flots : avec la chaleur, les vaches boivent 140 litres d'eau par jour, contre 100 un jour normal, détaille l'éleveuse vendéenne, qui possède 50 vaches laitières.
Les heures de traite peuvent aussi être un peu décalées, un peu plus tôt le matin, un peu plus tard le soir afin d'économiser l'énergie des animaux.
Une attention particulière est portée aux vaches qui viennent de vêler ou vont le faire. Tous ont à l'esprit la terrible canicule de 2003, où la chaleur avait conduit à bon nombre de césariennes et autres soins post-partum.
Les éleveurs des autres filières sont également mobilisés, notamment les volaillers qui ont des élevages en intérieur. Car si un ventilateur casse, les animaux ne résisteront pas longtemps avec de telles températures, rapporte encore l'éleveuse.
Au-delà d'une canicule de quelques jours, il y a également un risque pour l'alimentation des troupeaux car les pâtures ne peuvent guère tenir plus d'une semaine sous les fortes chaleurs, selon la FNSEA, principal syndicat des agriculteurs. Du coup, depuis 2003, les éleveurs stockent par précaution du foin pour pouvoir faire face à toute pénurie.
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