« Ce n'est pas simple, c'est une matière juridique très complexe, mais la bataille doit être menée et nous ne baissons pas les bras », a ajouté le ministre.
« Le gouvernement doit comprendre que ce n'est pas seulement un problème social à traiter au niveau de deux abattoirs, mais que ça concerne toute une filière, tout un maillage économique », a souligné Daniel Sauvaget, le PDG de Tilly-Sabco. « C'est malheureusement le mal français, il faut qu'on ait la tête dans le mur pour réagir. Je pense que le ministre comprend que la tête on l'a dans le mur aujourd'hui et qu'il lui appartient de trouver des solutions avec l'Europe pour résoudre ce problème », a-t-il ajouté.
Jean-Charles Doux, PDG du groupe volailler en redressement judiciaire, a demandé du temps pour que les entreprises et la filière s'adaptent à la fin des restitutions initialement programmées fin 2014. « Il y a une prise de conscience de la filière qu'il est nécessaire de changer, on est en marche, ne nous coupons pas les pattes avant l'arrivée », a déclaré Jean-Charles Doux.
Une centaine de personnes se sont rassemblées lors de la réunion devant la préfecture, des salariés des deux volaillers bretons, Doux et Tilly-Sabco, principaux groupes français, ainsi que des éleveurs.
Les « restitutions » constituent des aides à l'exportation du poulet congelé entier pour des marchés spécifiques, principalement la CEI (communauté des Etats indépendants, ex-URSS) et le Moyen-Orient. Pour la période juillet 2012-juin 2013, elles ont représenté 55,36 millions d'euros. De source européenne, 93 % de ces fonds ont été versés à la France, qui a réalisé 94,67 % des exportations concernées.
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