Faisant valoir que les négociateurs canadiens ont revu de moitié leur offre initiale d'ouverture aux produits laitiers européens « pour contenter les éleveurs québécois », l'Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes (Interbev) exige la réciprocité.
Selon elle, la Commission européenne « maintiendrait » son autorisation d'importation d'un contingent « a minima de 50.000 tonnes », écrit-elle dans un communiqué.
« Un tel volume autorisé pour le Canada seul serait totalement déstructurant pour le marché européen », estime Interbev. « Cette ouverture de contingent à droit nul serait d'autant plus disproportionnée que les exigences en termes de normes de production en matière environnementale, sanitaire et de bien-être animal, sont bien inférieures et en inadéquation complète avec les exigences des consommateurs français et européens ».
Pour cette raison, les professionnels français demandent le maintien des mesures de marché protégeant les viandes françaises, ils « exigent la réciprocité en termes de contraintes de production » et appellent l'Europe à refuser tout contingent supplémentaire de viandes canadiennes au nom « d'hypothétiques ouvertures sur d'autres produits ».
Les producteurs français de viandes sont particulièrement inquiets des négociations en cours avec le Canada et plus récemment de celles ouvertes avec les Etats-Unis dont les méthodes d'élevage et les normes qualitatives et sanitaires sont très différentes des leurs.
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