« Les producteurs ne sont pas dupes du jeu de l’entreprise dont le seul objectif est de payer le lait le moins cher possible. »
« Alors que la conjoncture laitière est favorable à une hausse sensible du prix du lait, l’entreprise Lactalis propose dès à présent un prix "politique" moyen annualisé autour de 340 €/1.000 l. pour l’année 2013. Or, les tendances de marché laissent entrevoir un niveau de prix moyen substantiellement supérieur (345 à 350 euros/1.000 litres). De plus, la baisse de collecte risque d’entraîner une « pénurie » de la matière première laitière et ce même dans des bassins laitiers dynamiques. Ce phénomène a logiquement pour effet de renchérir le prix du lait. Les producteurs de lait Lactalis, ne voient pas pourquoi ils ne bénéficieraient pas de cette conjoncture favorable. »
« La proposition Lactalis, d’un prix "politique", bafoue les clauses des contrats qui lient les producteurs et leur collecteur. Ces clauses indiquent que le prix payé aux producteurs doit se référer aux indicateurs de tendance des marchés publiés régulièrement par le Cniel (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière).
L’Union nationale des éleveurs livreurs de Lactalis refuse cette perspective. Les nouvelles discussions qui ont eu lieu jeudi dernier avec le médiateur et l’entreprise n’ont pas permis d’aboutir à un accord acceptable pour les producteurs. L’Unell poursuit un seul objectif : le respect des contrats signés. Les membres du Conseil d’Administration de l’Unell sont prêts à utiliser tous les moyens légaux pour faire respecter les clauses de leur contrat. »
Joint par téléphone, André Bonnard, trésorier de la Fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl) n'exclut pas le recours aux tribunaux administratifs pour que les contrats conclus entre les producteurs et Lactalis soient appliqués une fois pour toute. Le conflit avec Lactalis a été largement commenté lors de conférence de presse de la Fnpl, ce 16 juillet 2013 (article à paraître).
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