Dans le cas contraire, la société touchée par le scandale de la viande de cheval et qui emploie encore 230 salariés sera définitivement liquidée, et tous les salariés licenciés.
En effet, l'autre offre, celle de Delpeyrat et de la société Deveille soutenue par des salariés, n'a pas été jugée « recevable » à l'audience car elle était « incomplète », faute d'avoir obtenu un abandon de créance de la part des banques, selon les mêmes sources.
L'entreprise Spanghero a souscrit un emprunt de 15 millions d'euros sous forme de crédit-bail il y a plusieurs années pour financer la construction de l'usine de Castelnaudary. Elle doit encore 10 millions aux banques Oséo, Société Générale et CM-CIC. L'avocat du dossier a demandé un abandon de créance « pour plus de la moitié de la somme », ce qui a été refusé, a-t-on appris de sources concordantes.
Laurent Spanghero et ses associés - le promoteur Jacques Blanc et la société de capital-risque Investeam - ont en revanche indiqué qu'ils avaient obtenu de ces banques « un accord de rééchelonnement pour porter la durée de remboursement de 10 à 22 ans ».
La proposition du fondateur de la société, Laurent Spanghero, qui l'avait cédée en 2009 pour un euro symbolique à la coopérative basque Lur Berri, reste donc la seule chance de survie.
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