« L'offre des salariés annoncée il y a maintenant quelques semaines sera demain améliorée grâce à l'appui de deux entreprises de la filière alimentaire, Delpeyrat et Deveille », a déclaré le ministre sur BFM.
Laurent Spanghero, fondateur avec son frère de l'entreprise éponyme avant de la céder à la coopérative basque Lur Berri en 2009, avait déposé mercredi une offre concurrente de reprise. Le tribunal de Commerce devra trancher le 2 juillet, a rappelé le ministre assurant que lui-même « n'avait pas à choisir ». Ce deuxième projet estime-t-il doit « muscler » celui des salariés et « permettre de retrouver de vraies perspectives économiques pour cette entreprise ».
La société Spanghero, basée à Castelnaudary (Aude), a brutalement sombré après avoir été mise en cause par le gouvernement à la mi-février comme un acteur majeur du scandale européen de la viande de cheval frauduleusement vendue comme du bœuf. Elle a été placée en liquidation judiciaire en avril avec maintien de l'activité pendant trois mois jusqu'en juillet, le temps peut-être de trouver un repreneur. Un plan social est en route pour les 230 salariés de l'entreprise qui ont multiplié les opérations de sensibilisation depuis le début du mois de juin.
« L'Etat a veillé à accompagner les acteurs concernés », a insisté Guillaume Garot. « Nous avons mis tous les moyens pour faire en sorte qu'au final les offres présentées préservent un maximum d'emplois et l'outil industriel dans le sud-ouest de la France ». Trancher « est de la responsbailité du tribunal », a-t-il ajouté en refusant de choisir entre les deux offres. « Ma responsabilité, c'était de faire en sorte que les offres présentées soient de bonne qualité et qu'elles soient, dans l'un et l'autre cas, des offres solides, robustes, durables. C'est ça qui compte ». Il a assuré avoir « répondu à toutes les sollicitations d'où qu'elles viennent, de Laurent Spanghero comme des salariés ».
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