Dans son délibéré, le tribunal a relevé que « les éléments d'exploitation des douze derniers mois démontrent un redressement progressif de la situation tant pour le pôle export que pour le pôle élaboré ». Cette prolongation avait été demandé par les administrateurs judiciaires et avait également été requise par le parquet. Un nouveau point d'étape est prévu le 24 septembre.
Lors de l'audience, mardi, le groupe avait annoncé la signature d'un accord de principe avec l'homme d'affaires Didier Calmels, en vue de l'entrée au capital de sa holding Développement et Partenariat. L'homme d'affaires envisage de racheter les créances de la Barclays Bank, premier créancier de Doux avec 150 millions d'euros, avait indiqué mardi à l'AFP Regis Valliot, administrateur judiciaire de Doux. Un comité central d'entreprise en présence de Didier Calmels pourrait se dérouler à la mi-juin, a-t-on indiqué de source syndicale.
D'ici là, « on n'a toujours pas de visibilité sur le plan de continuation », a déploré Nadine Hourmant, déléguée syndicale FO. « Ce qu'on peut regretter, c'est qu'on est encore entre les mains de financiers, et pas vraiment d'industriels de la filière avicole », a-t-elle ajouté. Un peu plus tôt jeudi, la CGT de Doux avait elle aussi estimé, dans un communiqué, que le groupe avait besoin non pas d'un « financier », mais d'un « industriel avec un vrai projet ».
Dans son délibéré, le tribunal de commerce a toutefois souligné que « le débiteur s'efforce de mettre au point les conditions d'un maintien durable de l'activité et d'élaborer un plan de continuation ». Le volailler s'est recentré sur l'export et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé à l'automne de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois. Désormais, l'ancien géant de la volaille ne compte plus que 2.200 salariés, dont environ 1.700 en CDI.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?