« Jeudi à 15h », a indiqué le greffe, interrogé par des journalistes au terme de l'audience dédiée au groupe en redressement judiciaire depuis près d'un an, à propos de la date du délibéré.
Les administrateurs judiciaires de Doux souhaitent que la période d'observation soit prolongée de six mois. Au cours de l'audience, qui n'était pas ouverte à la presse, le groupe a fait part de la signature d'un accord de principe avec Didier Calmels pour l'entrée au capital de sa holding Développement et Partenariat (D&P), a-t-on appris auprès des syndicats. L'homme d'affaires rachèterait les créances de la Barclays Bank, premier créancier du volailler avec 150 millions d'euros (142 millions plus les intérêts échus), avait indiqué dans la matinée à l'AFP Régis Valliot, administrateur judiciaire de Doux, confirmant une information du Figaro. Cette créance serait ensuite convertie en actions, ce qui conférerait à D&P les deux tiers du capital du volailler. La famille Doux et BNP Paribas conserveraient un tiers du capital.
« On va rester prudents tant qu'on ne connaît pas l'investisseur, tant qu'on ne l'a pas vu, tant qu'il ne s'est pas présenté, tant qu'on ne sait pas sa stratégie, ce qu'il va faire, combien de temps il va rester », a déclaré au terme de l'audience Patricia Le Bars, déléguée centrale CFDT de Doux.
Le volailler s'est recentré sur l'export et la viande transformée vendue sous la marque Père Dodu, après s'être allégé de son pôle frais qui a été liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois. Désormais, l'ancien géant de la volaille ne compte plus que 2.200 salariés, dont environ 1.700 en CDI.
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