Un ex-cadre licencié en 2008 accuse le groupe d'avoir à cette époque vendu de la viande avariée à des clients, notamment aux restaurants Flunch. Le parquet a ouvert mi-février une enquête préliminaire pour « escroquerie et tromperie » à la suite de ces éléments, visant la société spécialisée dans la découpe de viande bovine basée à Châteaubriant (Loire-Atlantique).
Le Parisien, qui avait révélé l'affaire Flunch en mars, affirme dans son édition de jeudi que la chaîne de fast-food McDonald's a « elle aussi été trompée » lors de livraisons pendant le mois d'août 2008 à McKey, sa centrale d'achat. McDonald's a assuré que ses auto-contrôles en 2008 n'avaient révélé aucune anomalie. « D'après les premières informations dont nous disposons, McKey n'a détecté aucune anomalie » dans les lots reçus en août 2008 et contrôlés à leur arrivée, a affirmé le groupe dans un communiqué.
Dans ce contexte, Castel Viandes a annoncé qu'« une plainte en diffamation contre le Parisien [était] en cours de rédaction par son conseil, Me Benoît Chabert », dans un communiqué. « La société Castel Viandes n'a jamais trompé un seul de ses clients », s'est elle défendue jeudi. Par précaution, les deux enseignes ont suspendu leurs approvisionnements dès l'ouverture d'une enquête. « Toute livraison a été suspendue dès le 1er mars », après la révélation de l'affaire Flunch, a affirmé jeudi à l'AFP une porte-parole de McDonald's. « Concernant d'éventuelles informations supplémentaires, notre fournisseur McKey appelle bien évidemment les parties prenantes au dossier à bien vouloir les communiquer », a dit le restaurateur.
Il rappelle qu'en règle générale, « l'ensemble des lots de steaks hachés font l'objet de contrôles microbiologiques libératoires et systématiques réalisés par des laboratoires accrédités et indépendants de nos fournisseurs ». Seules les productions ainsi testées et « conformes sont autorisées à être livrées en restaurants McDonald's », a insisté la société.
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