 L'Assemblée générale de l'Office du lait, à Avranches, dans la Manche, le 23 novembre 2011. (© Terre-net Média) |
La « lettre ouverte aux derniers producteurs de lait », cosignée par les responsables de l’Apli, de l’Office du lait, de France Milkboard et de FaireFrance, est en fait une lettre à charge contre les représentants de la Fnpl, de Jeunes agriculteurs, et plus largement du syndicalisme majoritaire.
Les défenseurs d’organisations transversales de producteurs laitiers ciblent d’abord Thierry Roquefeuil, le président de la Fnpl, qui aurait refusé un rendez-vous, début avril, afin de « définir des positions communes pour défendre les producteurs ». « Les représentants de la Fnpl et JA n’ont pas daigné honorer de leur présence les cul-terreux du mouvement laitier 2009 », expliquent-ils, avant de s’en prendre à Xavier Beulin, dénonçant sa double casquette de président de la Fnsea et président de Sofiprotéol.
Les « autres présidents de coopératives » ne sont pas épargnés non plus, accusés de s’accaparer toute la valeur ajoutée « ne redistribuant aux éleveurs que le minimum vital pour subsister ».
« Ces professionnels de la représentation ont bien d’autres objectifs que la défense de l’éleveur », insistent les représentants de l’Apli et de l’Office du lait, dénonçant un « conflit d’intérêt permanent ». « L’obstination à maintenir, avec les industriels, des OP verticales contre l’avis de tous confirme nos interrogations », poursuivent-ils.
« Rupture totale et ferme avec la Fnpl et JA »
« Cette lettre, malgré nos nombreuses tentatives d’ouverture, doit être considérée comme une rupture totale et ferme avec la Fnpl et JA », expliquent-ils. Une rupture qui ne s’appliquerait qu’à « l’élite, à ceux qui nient l’évidence pour mieux sacrifier la filière à des fins personnelles ».
Les représentants des quatre organisations critiquent aussi la stratégie du syndicalisme majoritaire pour défendre le revenu des éleveurs laitiers.
Et les membres de l’Apli et l’Office du lait d’inviter les éleveurs, « même s’ils ne souhaitent pas rejoindre nos associations, à faire pression sur leurs représentants », pour changer le système en profondeur. « Nous pouvons nous défendre si toutes les structures parlent d’une seule et même voix ».
En octobre 2012, l'Apli menaçait déjà de « repartir au front » pour défendre les producteurs de lait.
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