« Selon l'information disponible aujourd'hui, nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle, car nous avons affaire à un virus influenza (grippe, ndlr) très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées », a déclaré le Dr Bernard Vallat, cité dans un communiqué.
L'OIE, qui a son siège à Paris, précise que, selon les rapports officiels transmis par les autorités vétérinaires chinoises, « les volailles testées comme positives à la présence du virus influenza A (H7N9), et suspectées d'être à l'origine des cas humains recensés, ne montrent pas de symptômes visibles ». Cette situation « rend la détection de ce virus très difficile chez les volailles », ajoute l'OIE.
« A la date d'aujourd'hui, huit foyers d'influenza aviaire faiblement pathogène A (H7N9) ont été notifiés chez des pigeons et des poulets présents sur des marchés, tous situés à Shanghaï et dans des provinces voisines », selon l'OIE. Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un dixième mort jeudi en Chine, à Shanghai, dans l'est du pays où les autorités ont interdit aux particuliers d'élever des volailles à domicile pour tenter d'endiguer la propagation de l'infection. La souche H7N9 de la grippe aviaire a infecté au total 38 personnes dans l'est de la Chine. Un petit garçon de Shanghaï, qui était porteur du virus, a lui été déclaré guéri et a pu quitter l'hôpital.
Selon l'OIE, « une des options clés qui se profile » pour pouvoir éviter l'extension du virus « est celle d'une politique vaccinale adaptée » afin de protéger les animaux sensibles. Elle précise cependant que « la disponibilité d'un vaccin efficace pour protéger les volailles du virus A(H7N9) en quantités appropriées pourrait prendre quelque temps ». L'organisation dispose d'un Laboratoire de référence pour l'influenza aviaire basé en Chine, l'Institut de recherche vétérinaire de Harbin, qui enquête avec le Centre pour le contrôle des maladies de Chine « sur la source animale précise ou le possible réservoir du virus ».
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a de son côté assuré lundi qu'il n'existe aucun signe d'une transmission d'homme à homme de la souche H7N9.
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