Le 14 septembre 2011, le tribunal correctionnel de Saint-Etienne avait débouté le groupe laitier. Outre les 3.000 euros de dommages et intérêts qu'il devra payer à Lactalis, le syndicat agricole devra s'acquitter des frais de justice. En revanche, la cour a décidé d'abandonner la procédure à l'encontre du secrétaire général de la Confédération paysanne de la Loire au moment des faits.
« La cour d'appel acte donc le fait qu'une action syndicale de blocage est condamnable », a déclaré le syndicat dans un communiqué, jugeant la condamnation « injustifiée ». « Des paysans qui se battent pour vivre de leur métier doivent donc s'incliner face à une entreprise qui a fait un milliard de bénéfice en 2010 », a-t-il ajouté. Rappelant que les faits avaient eu lieu « en pleine crise laitière, en juin 2009 », la Confédération paysanne affirme que « les problèmes de prix du lait sont toujours d'actualité en 2013 », et que « face à des groupes de la taille de Lactalis, les éleveurs sont toujours aussi démunis».
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