Le ministre a indiqué avoir demandé aux services de la répression des fraudes (Dgccrf) de « faire des tests Adn sur des échantillons dans les grandes surfaces sur les plats cuisinés qui n'ont rien à voir avec les filières qui ont été identifiées ». Les résultats de ces tests seront connus « dans les jours qui viennent », a assuré le ministre. « Je m'attends à ce qu'on trouve dans plusieurs plats d'autres circuits du cheval à la place du bœuf », a-t-il poursuivi. « Je pense que les tests vont confirmer les auto-contrôles faits par certains professionnels (de l'agroalimentaire). Il n'y a pas de raison que les services de la Dgccrf n'en révèlent pas d'autres », a-t-il conclu.
Le ministre souhaite avec ces tests aller plus loin que les « filières déjà identifiées » grâce aux auto-contrôles, et mesurer « l'ampleur » de la tromperie. Il a promis « d'assainir la filière », notamment celle qui passe par le négociant français Spanghero et un trader néerlandais.
Depuis un mois, de la viande de cheval a été découverte dans de nombreux plats industriels censés être 100 % pur bœuf partout en Europe, conduisant à un retrait des produits et à l'ouverture d'enquêtes pour « tromperie » ou « faux en écritures » pour avoir modifié les étiquettes.
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