Ils sont intervenus sur trois sites, deux de l'enseigne Intermarché, à Sainte-Maure-de-Touraine et Notre-Dame-d'Oe, et un de l'enseigne Leclerc, à Fondettes. « Dans les négociations en cours, les acheteurs de grandes et moyennes surfaces ne veulent pas augmenter les prix des produits laitiers vaches ou chèvres et des différentes catégories de viande. Pour les éleveurs, ces augmentations sont primordiales pour compenser les hausses de charges dues à l'augmentation du prix des aliments, de l'énergie mais aussi de la faible qualité des fourrages en 2012 », a déclaré à l'Afp Dominique Malagu, président de l'Union départementale des syndicats d'exploitants agricoles (Udsea) d'Indre-et-Loire.
« Sur le parking des supermarchés, nous avons retiré une ou deux roulettes sur chaque chariot. Plus aucun ne peut donc rouler. Pour les faire fonctionner à nouveau, les directeurs des établissements devront venir retirer les roulettes manquantes à la Maison des Agriculteurs de Chambray-lès-Tours. Nous pourrons ainsi discuter avec eux », a-t-il dit. Les éleveurs voulaient aussi s'insurger contre « le manque de traçabilité et d'étiquetage » qui selon eux « incite les transformateurs à acheter ailleurs et baisse les prix ».
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