Des moments fondateurs, des stars, des couacs... Voici quelques temps forts de 50 ans de Salon de l'agriculture.
1964 - 1ère édition
C'est Edgard Pisani, ministre de l'Agriculture de l'époque qui crée le Salon de l'agriculture et lui donne sa dimension internationale. Mais le premier rassemblement agricole d'envergure remonte à 1870, année du premier Concours général agricole au Palais de l'industrie, ancêtre du Grand Palais à Paris. En 1925, il s'installe Porte de Versailles pour ne plus la quitter, élargissant peu à peu son spectre, des animaux vers les autres produits agricoles.
1973 - Chirac, l'ambassadeur
Jacques Chirac, dans son nouveau costume de ministre de l'Agriculture (sous Pompidou), fait sa première visite. Il y prendra goût - comme le public - et sera le premier président de la République à instituer l'inauguration présidentielle du salon. L'année dernière, affaibli et à presque 80 ans, Jacques Chirac n'est pas venu. L'assiduité des autres présidents fut plus aléatoire. François Mitterrand ne s'y est d'ailleurs jamais rendu en 14 ans de pouvoir.
1992 - La scission
Le Salon se scinde en deux et les machines agricoles partent au parc des expositions de Villepinte. Certains prétendent que, victime de son succès, le parc des expositions de la Porte de Versailles était devenu trop petit. Pour d'autres, le Salon étant désormais une grande ferme destinée à promouvoir l'agriculture auprès du grand public, les professionnels souhaitaient retrouver un espace dédié. Depuis, tous les deux ans, le Sima, mondial des fournisseurs de l'agriculture et l'élevage, se déroule à Villepinte en parallèle du salon de l'agriculture.
2006 - Les poules au piquet
Pour la première fois, les volailles sont interdites de Salon pour cause de grippe aviaire. Malgré cette mesure de précaution, la psychose fut telle que la fréquentation plongea de 20 % cette année-là.
2008 - « Casse-toi pauv'con »
C'est le premier Salon du président Nicolas Sarkozy. En plein bain de foule, il croise un visiteur récalcitrant qui refuse tout contact avec lui. - « Ah non, touche-moi pas », prévient-il. - « Casse-toi, alors ! », répond Nicolas Sarkozy. - « Tu me salis », embraye le badaud. - « Casse-toi alors pauvre con », finit par dire le président. La vidéo fait le buzz sur internet et a été vue des millions de fois depuis.
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