« Quelles que soient les productions, aucune baisse du prix du vif et des prix de contrats éleveurs ne sera acceptée », assure le Comité régional avicole de Bretagne. « Les mises en place de volailles ne seront effectuées, suivant le calendrier prévu, qu'à la seule condition que les industriels renoncent aux baisses annoncées », poursuit le comité. Il juge que les « baisses du prix d'achat des volailles aux éleveurs par les industriels sont inacceptables ».
La Coordination rurale de Bretagne proteste de son côté contre « le peu de considération de certains industriels pour les producteurs qui les font vivre en leur fournissant de la matière première de qualité ». Elle estime qu'il « est urgent pour préserver et développer nos productions de qualité de rémunérer de manière équitable le travail des éleveurs ».
Manifestation possible
La Frsea et les Jeunes agriculteurs de Bretagne jugent, de leur côté, que face « à la hausse des charges » d'un côté et « le prix payé au producteur insuffisant » de l'autre, « la situation est insupportable pour les agriculteurs bretons ». « Sans action concrète visant à desserrer l'étau qui oppresse les exploitants, la Frsea Bretagne et les JA Bretagne appelleront les agriculteurs à manifester », indique un communiqué.
Les volaillers français Doux et Tilly-Sabco sont touchés de plein fouet par une décision de Bruxelles divisant par deux les subventions octroyées à la France pour l'exportation de poulets, avait-on appris mi-janvier auprès du ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot.
Lundi, la Fdsea des Côtes-d'Armor avait indiqué à l'Afp que Doux comptait payer moins cher les volailles à ses fournisseurs, après la décision de la Commission européenne. Le volailler Tilly-Sabco, également touché de plein fouet par la décision de Bruxelles, pourrait également réduire le montant de ses contrats auprès de ses éleveurs, selon le président du pôle aviculture de la Chambre d'agriculture de Bretagne, Didier Goubil.
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