 L'urée contenue dans les microbilles d'Optigen est digérée progressivement par les bactéries du rumen. (© Alltech) |
Le produit
Optigen contient de l’urée (azote non protéique) encapsulée dans des microbilles lipidiques. L’urée et les lipides sont ainsi relargués progressivement dans le rumen.
100 g d'Optigen pour économiser 700 g de tourteaux de soja
D’après Alltech, l’utilisation d’Optigen permet de réduire l’incorporation de protéines alimentaires, et donc le coût azoté de la ration. « L’introduction de 100 g d’Optigen nécessite une reformulation de la ration. Il faut enlever 0,7 à 1 kilo de correcteur azoté, ce qui laisse de la place à d’autres aliments comme les fourrages ou les concentrés énergétiques », explique Christophe Tanguy, chef de marché ruminant chez Alltech France.
Pour une digestion correcte des protéines, de l’énergie et des fibres contenues dans la ration, les bactéries du rumen ont besoin d’un niveau suffisant et constant d’azote soluble (10 à 12 mg d’ammoniac par décilitre de jus de rumen). Avec Optigen, « 90 à 95 % de l’azote non protéique est libéré durant les 10 - 12 h qui suivent l’ingestion, ce qui permet de nourrir correctement les microorganismes du rumen. Différents essais réalisés en exploitation attestent d’une amélioration de la production de l’ordre de 1 à 2 kg de lait par vache et par jour », indique la société américaine.
Optigen se présente sous forme de microbilles jaunes et s’utilise à raison de 50 à 120 g/VL/jour à incorporer au correcteur azoté ou aux minéraux.
 Dr Pearse Lyons, président et fondateur d’Alltech, est aujourd’hui à la tête d’une entreprise de nutrition animale qui emploie 2800 salariés dans 128 pays. (© Alltech) |
La puce Adn au service de la nutrigénomique
Dans le Kentucky, l’entreprise américaine tenait, début décembre, son grand rendez-vous intitulé "Global 500 Alltech" avec des éleveurs venus de plus de 40 pays.
Grâce à d’importants budgets alloués à la recherche et au développement, Alltech progresse sur la nutrigénomique. Cette technologie consiste à apporter avec précision certains nutriments à des moments particuliers de la croissance de l’animal et d’ajuster cette nutrition au potentiel génétique dans le but de « fournir au consommateur les produits qu’il désire » (goût, couleur, tendreté ou teneur en graisse de la viande par exemple).
Pour cela, Alltech met au point une puce Adn qui identifie quels sont les gènes activés ou désactivés par l’apport de certains nutriments.
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