 Selon la CP, compte tenu des niveaux de revenus, de plus en plus d'éleveurs se détournent de la production laitière ou bovine pour faire davantage de céréales. (© Terre-net Média) |
Vendredi 4 janvier 2013 à partir de 11h, la Confédération paysanne appelle à un
grand rassemblement à Nantes, non pas pour protester contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, mais pour alerter, directement dans son fief, le Premier ministre et plus largement les pouvoirs publics des «
menaces sur la pérennité de l’élevage français ».
Le lendemain, le syndicat réitérera cette grande mobilisation, à la même heure, à Tulle, sur les terres du Président de la République.
La publication des revenus prévisionnels de l’agriculture courant décembre, avec la mise en exergue d’écarts significatifs entre les revenus des éleveurs et ceux des céréaliers, a apporté de l’eau au moulin "Sauvons l'élevage" de la CP. « En 2012, le revenu des éleveurs est à la traîne quand celui des céréaliers explose de façon indécente. Pire, le nombre d’éleveurs est en chute libre et de nombreux éleveurs se détournent de l’élevage pour les grandes cultures », explique Gérard Durand, secrétaire national de la Confédération paysanne et coordinateur des deux manifestations.
Pac « injuste »
Face à la flambée des matières premières qui viennent plomber les charges d’exploitation, à la « restructuration forcée par des investissements trop importants », à des prix de vente non rémunérateurs, à une Pac « injuste », et aux conditions de travail difficiles, le syndicat profitera de ces deux manifestations pour présenter un plan pour « sauver l’élevage » en cinq points.
La Confédération paysanne inscrit aussi ces deux manifestations dans une dynamique à long terme, et compte faire valoir ses propositions dans les négociations sur la loi d’avenir prévue courant 2013 par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.
En attendant, le syndicat mène son combat pour l’élevage aussi sur le net, en invitant les éleveurs et plus largement l’ensemble de la population à signer son appel "Sauvons l’élevage !" via le site dédié.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026