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Le taux de consanguinité des races laitières se situe entre 5 et 6,5 %. « Ce qui est important, c’est surtout l’évolution annuelle de la consanguinité, explique Thomas de Bretagne, responsable des programmes laitiers chez Créavia/Evolution. Ce taux de consanguinité augmente chaque année de 0,15 à 0,20 point, ce qui est très acceptable ».
Une des difficultés des programmes de sélection est de trouver des mâles peu apparentés à la population présentant un niveau génétique suffisamment élevé. Mais la variabilité génétique doit être gérée à différentes échelles, autant dans le choix et la diffusion des taureaux qu’au sein même du troupeau de chaque éleveur. « Pour conserver de la variabilité intra-troupeau, il faut parfois accepter de ne pas utiliser uniquement les taureaux les plus renommés ».
« D’un système de stars à un système d’étoiles filantes ! »
« Avec la sélection génomique des taureaux, on passe d’un système de stars à un système d’étoiles filantes ! ». En effet, le turn-over est fort chez les jeunes mâles issus de la sélection génomique et ils présentent généralement des pedigrees supérieurs à ceux des générations précédentes. « Contrairement à ce qui a pu se produire par le passé avec certains taureaux extrêmement diffusés à travers le monde, les nouveaux taureaux issus de la génomique changent souvent et produisent peu de semences du fait de leur jeune âge, ce qui limite leur diffusion dans la population, et donc la consanguinité. », fait remarquer Thomas de Bretagne.
« Notre objectif est aussi de préserver le potentiel d’adaptation à différents environnements ou systèmes de production, explique-t-il. Pour cela, nous devons éviter que certains allèles existant ne disparaissent de la population, car qui sait si nous n’en aurons pas besoin plus tard ».
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