 L'aide de 8 millions d'euros avait pour objectif de relancer l'engraissement de jeunes bovins dans les ateliers de plus de 50 places. (© Terre-net Média) |
Le ministère de l’Agriculture a fait comprendre qu’il renoncerait à l’aide de 8 millions d’euros décidée il y a quelques mois, lorsque Bruno le Maire était ministre de l’Agriculture, pour relancer
l’engraissement de jeunes bovins dans les ateliers de plus de 50 places.
En apprenant la nouvelle, la
Fédération nationale bovine a immédiatement réagi. Dans un communiqué du 20 novembre, elle rappelle que «
cette mesure a pourtant été notifiée à la Commission européenne fin juillet 2011 …. et elle a fait l'objet d'une circulaire d'application nationale parue au printemps 2012. »«
Si ses modalités d'application ont pu susciter un ensemble de réserves, notamment exprimées par la Fédération nationale bovine qui avait souhaité une adaptation des critères, il ne saurait être question aujourd'hui d'accepter la suppression pure et simple de cette aide.» « Il en va tout d'abord de la crédibilité même des pouvoirs publics, la continuité de l'Etat devant être assurée ! Il faut respecter les conditions de soutien annoncées aux éleveurs. De plus, la suppression de la mesure risquerait d’entrainer, de facto, la perte de 8 millions d'euros pour la "ferme France". » « Toute autre décision justifierait donc une action de recours des éleveurs. »
Soutien de la CP à la décision du ministère
Tout autre son de cloche à la Confédération paysanne qui déclare, ce même 20 novembre, que « le ministère de l’Agriculture a pris une bonne décision » dont elle « se félicite » puisque « l’immense majorité des éleveurs était exclue et donc spoliée par la décision de Bruno Le Maire qui avait fixé un seuil d’entrée à 50 places d’engraissement ».
La Confédération paysanne soutient « donc la décision du ministre et dénonce les pressions de la Fnb, plus prête à défendre des intérêts catégoriels que l’ensemble des éleveurs ».
Suite au 22 novembre 2012, Xavier Beulin, président de la Fnsea a adressé un courrier à Stéphane Le Foll pour lui signaler que sa décision de ne pas accorder l'aide de 8 millions d'euros "spolient" 5.000 éleveurs qui ont fait les efforts requis pour être éligibles. Aussi, il lui demande de revenir sur sa décision. Sinon, la Fnsea « aura recours à des procédures appropriées ».
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou