 La CR redoute qu’une baisse du prix des céréales au printemps prochain dissuade les agriculteurs de verser la cotisation de 2 €/t vendue. (© Terre-net Média) |
Selon la Coordination rurale, le
Fonds de modernisation céréaliers-éleveurs est «
un cadeau empoisonné » pour les éleveurs. Le syndicat de Bernard Lannes et sa section spécialisée des producteurs de grains estiment qu’il serait préférable de «
mettre fin à un archaïsme français en autorisant la vente directe des céréales aux éleveurs » plutôt que d’instaurer une cotisation volontaire. Le gain serait de 10 €/t pour l’éleveur et non de deux !
De plus, le prélèvement de 2 € s’ajouterait, toujours selon la CR, au rééquilibrage des aides Pac du bilan de santé, qui n’a pas au final profité aux éleveurs. Et surtout, le syndicat redoute qu’une baisse du prix des céréales au printemps prochain dissuade les agriculteurs de verser cette cotisation dont il veillera, quoiqu’il en soit, au caractère optionnel auprès des collecteurs.
La Tva sociale : une mesure d'allègement durable
La discussion du projet de loi de finances pour 2013 est l’occasion pour la Coordination rurale de réaffirmer ses positions en matière allègement du coût du travail.
La Tva sociale reste, selon le syndicat, « une solution d’avenir durable qui doit concerner les charges patronales, mais aussi salariales, afin de permettre une majoration des salaires nets, en particulier des plus bas ».
A défaut, la CR souhaite que les exonérations patronales en faveur de l'emploi des travailleurs occasionnels soient conservées et désormais basées sur le Smic horaire et non sur un Smic mensuel, sans exclure les heures supplémentaires. Ce qui n’exclut pas d’ores et déjà « le maintien de toutes les exonérations, y compris celles sur la partie "accidents du travail". Il n'est pas question d'accepter des mesures à la baisse sur un sujet aussi stratégique ».
Et ne renonçant pas à l’allègement du coût du travail permanent qu’il n’a pas été possible de mettre en œuvre, la CR demande « à Stéphane Le Foll d'intervenir afin qu'une mesure de soutien effectif, pérenne et "euro compatible" en faveur de l'emploi permanent agricole soit mise en place au plus vite, pour pallier l'abandon annoncé de celle inscrite dans la loi de finances pour 2012, qui avait été financée ».
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